Amédée de Clermont-Tonnerre est un artiste qui travaille depuis plus de 10 ans. Au fil des années, il s’est investi dans le portrait qu’il considère comme un art majeur.

En outre, il a décidé de brouiller ses portraits par diverses techniques, poussant le spectateur à le recomposer.

L’œuvre est en général difficilement interprétable de près et se reconstruit en s’éloignant. On peut voir là une analogie avec le pointillisme…

Mon attirance pour les portraits vient de l’importance du visage chez tout individu : c’est ce qui les fait et que nous nous reconnaissons. C’est ce qui les définit par leurs expressions éphémères mais aussi par les traits durables que ces expressions éphémères laissent sur les visages. Cet aspect est totalement majeur. Si nous héritons d’un visage à la naissance, nous le formons chaque jour à l’image de notre caractère et des événements de nos vies. La variabilité et par la même la richesse du visage est unique : un pied est moins expressif et même une nuque superbe restera passive (peut être même plus qu’un pied 😉  )